dimanche 15 mars 2009

Et comment!!!! St-Cergue-St-Jean-De-Gonville (31km)


Passage bas devant la Dôle
En route pour Gex
Bataille en plaine sur Gex
Posé au golf
Billard et apéro sympa chez Christian André, un admirateur du CVLD (ici, Roger, l'Ecureuil)


Waaaaaaaa!

Un super vol!

Plaf à 2000, 2h20, jolie lutte sous le vent (Météo NO) dans les thermiques.
Fallait bien tenir sa voile!

Bien monté à St-Cergue malgré les difficultés de la bise, je commets une erreur et me retrouve au niveau des copains.
A deux doigts de poser à Givrins, enroulant des bulles soufflées sur les dernières bribes de forêt, avec Luc, j'ai plus de chance que lui, et me refait.

A 1400, je me décide à partir vers Gex. Pas évident. Tout en thermiques sous le vent.

Dépassé la Barillette, le NO se fait sentir violemment. Je continue?

En serrant les fesses, et m'auto-persuadant que le vent météo n'est pas si fort, je continue, en crabant, face au Jura!

1700, altitude de la Dôle, je sens les rouleaux, parfois compensés par la brise lémanique.
Question perpétuelle: qui a le dessus? vent météo, ou brise?

Tatonnements bien brassés me mennent à une méchant lutte sur Gex.
Plaine ou brise de pente?

Pour finir, en désespoir de cause, je resserre le Jura et monte en S le long du Montchanais.

La suite est une bataille de "au-vent" et "sous-le-vent" du thermique, entre 1300 et 2000m.

Surfer les cums à mi-hauteur, c'est trop délirant. Dommage qu'on doive les quitter à 2000.

J'arrive bientôt au bout du Jura, et rêve de poser au Salève, sous les yeux médusés des copains.
Ce ne sera pas pour cette fois. J'arrive en fin de cycle sur Thoiry, commets 2 erreurs tactiques, et dois me poser à côté du golf, après une fausse joie (un thermique m'a remonté 100m alors que j'étais à 50m sol eeet que j'allais poser. 

J'ai remis le film de mon appareil en route, et me suis pas assez concentré à centrer le thermique. Je l'ai perdu (ou, il a fini), et j'ai dû me poser.

C'était quand même un super cross en mars; Wâââââââââ...

4 voitures et 1h10 plus tard, j'étais à l'atterro de Givrins. 2 parapentistes/paramoteuriste et un papa d'élève, quelle chance.

J'arrive, et les copains volent encore (ou plutôt: de nouveau) . Quelle journée!